Aperçu des sections

  • Généralités

  • Résumé

    Via une banque de 1200 questions construites dans Moodle (version 2.2), nous proposons aux élèves ingénieurs agronomes de Montpellier SupAgro des tests QCM en "auto-évaluation formative" en science des aliments. Nous voulons apporter aux étudiants une mesure de la qualité SUBJECTIVE (connaissances partielles, méconnaissances, confiance, imprudence) par les degrés de certitude. Notre version de Moodle propose pour les tests un paramétrage "Feedback avec indication de certitude". Ce paramétrage présente 2 limites : (i) les degrés de certitude sont restreints à 3 niveaux (< 67%, > 67% et > 80% de certitude) alors que les adultes peuvent discerner davantage de niveaux [1] ; (ii) la certitude fait perdre des points.  

    Nous avons expérimenté un dispositif conforme aux recommandations de Leclercq sur la métacognition [2,3]. Au sein d'un test "classique" dans Moodle, chaque question est accompagnée d’une question "suiveuse", pour recueillir l'un des 6 degrés de certitudes : 5, 20, 40, 60, 80 ou 95%. Un test expérimental a été soumis à 24 étudiants, et leurs réponses analysées à l'aide du logiciel Spectral [2], qui octroie des BONUS, sans jamais pénaliser. Nous présenterons les résultats de ce travail conduit par une équipe pluridisciplinaire (enseignants, ingénieur Tice, expert en pédagogie), avec une focalisation sur les feedbacks métacognitifs fournis aux participants (indices de confiance, imprudence et nuance, qualité spectrale des réponses). Une évolution de l'utilisation des degrés de certitude dans Moodle, permettrait à la plateforme de rendre plus opérationnel l'usage du concept de connaissance partielle, de mutualiser les développements et les usages entre établissements.

     

  • Références

    [1] Leclercq, D. (1982). Confidence marking, its use in testing. in Evaluation in Education : an International Review Series (1982), 6(2), 163-287 (disponible en ligne : http://orbi.ulg.ac.be/handle/2268/9482)

    [2] Leclercq, D. (2014). Degrés de certitude dans la métacognition (à paraître).

    [3] Leclercq, D. (2003). Diagnostic cognitif et métacognitif au seuil de l’université. Bruxelles : CIUF. 312 p. (disponible en ligne : http://orbi.ulg.ac.be/handle/2268/9482)